BAABDATH BEYROUTH BASKINTA BAABDA KFOUR DEPARTEMENT PASTORAL BUREAU PEDAGOGIQUE
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A ta plume
Un jour je me suis demandée

Un jour je me suis demandée 
Sur le sens vrai de la liberté
N'est-elle pas le feu de la fierté
Invincible par l'eau d'humilité?
N'est-elle pas cet hiver figé
Accompagnée d'une douleur dulcinée?
N'est-elle pas un simple villageois 
Qui en a marre 
Est qui veut sauver ses droits
Pêcher ses droits de cette mer d'impureté
Gagner ses droits dans ce jeu d'obscénité 
N'est-elle pas tout simplement
En un mot
Un Libanais?
Ce citadin qui a tout confronté
Qui a tout supporté
Et qui a tout sacrifié
Pour un jour voir son pays
Qui l'a pour toujours affermi
Loin de la souffrance
Loin de la tyrannie
Nous ne dépendrons plus jamais
Libre est notre nature
Humain est notre identité
Et en ce jour glorieux, je vous jurerai
Une joyeuse indépendance
À tout jamais.
 
Lyn Bawab – S3
 
 

Colorions le monde

Colorions le monde
Enfermons-le d’abord dans une ronde
Puis recouvrons-le de couleurs
Et faisons-le briller de bonheur
Qu’il ne reste aucune tache de noir
Pour qu’on puisse sentir la magie de la gloire
Ni de blanc, ni de gris
Il faut colorier la vie 
Pour qu’on ne sente aucun ennui !
                                   Lilia Ousta EB
 

Je voudrais

Je voudrais
Je voudrais la plus grande fleur
Qui a plein de couleurs
Je voudrais un trésor
Un trésor rempli de l’or
Je voudrais des ailes
Pour toucher le ciel
Peut-être c’est un peu trop
Mais je voudrais un monde plus beau !
                                           Lilia Ousta EB3-B 
 

Mon futur métier

J’aimerai tant montrer mes poèmes
Peut-être je deviendrai poète
Mais j’ai plein d’idées en tête.
 
Peut-être une maîtresse enchanteresse
Qui ferait plaisir aux enfants
Et leur apprendrait la leçon en chantant.
 
Ou ingénieure qui aurait bon cœur
Qui n’aurait pas peur
Des pierres qui tomberaient et casseraient la terre.
 
Pourquoi pas peintre
Qui aurait de la magie dans les mains ?
Oh, mais je suis encore enfant
Et j’aurai les idées claires
Pour décider de ce que je vais faire !
Jana Abou Hjeily – EB6 « B »
 

«La meilleure arme contre le stress est notre capacité à choisir une pensée sur une autre.» -William James

  Le jeudi 11 février eut lieu une formation très enrichissante sur la gestion du stress, présentée par Mme Randa Daou pour les élèves de la classe de S2. Les élèves ont approfondi leurs connaissances à propos de la gestion du stress grâce à cette formation accueillante et agréable avec beaucoup d'écoute et de compréhension.
  Un peu  de stress peut être bénéfique et vous motiver à bien performer. Cependant, lorsque des changements majeurs dans la vie se produisent, votre corps réagit avec des réponses physiques, mentales et émotionnelles.
  Par conséquent, n'attendez pas que le stress nuise à votre santé, à vos relations ou à votre qualité de vie. Commencez à pratiquer les techniques de gestion du stress dès aujourd'hui. Si vous avez des symptômes physiques, pratiquez n'importe quel type d'activité physique. Pour des symptômes émotionnels, demandez de l'aide. Pour des symptômes sensoriels, prenez du temps pour vous-mêmes. Et enfin pour des symptômes cognitifs, méditez.
  Pour conclure, le stress lui-même n’est ni anormal ni mauvais. Ce qui compte, c’est la façon dont vous gérez votre stress.
Reind Ballout
 

Poème

Aujourd’hui je me suis réveillée épuisée
Perdue dans mes pensées
Je regarde par la fenêtre
Et ne trouve pas ce petit être

Je suis habituée à te trouver près de moi
Hélas aujourd’hui tu ne l’es pas, pas pour moi
Je pars chercher du bois
Peut-être que je te trouverai dans les bois

Je tourne en rond dans le néant
Je marche dans le froid et l’obscurité frissonnant
Et n’entend que les grincements
Des branches et des herbes empoisonnantes

Enfin en fin de journée je te trouve
Mélange entre le jaune et le rouge
Essayant de faire un demi-tour
Pour revenir vers moi, amour

Je te verrais demain j’espère
Et je serais prête comme une guerrière
Pour me battre avec ce que j’appelle l’enfer
Et te revoir toi mon univers.





 

Rien à faire

Rien à faire, tu es déjà détruite
J’ai essayé de te séduire
De te faire mienne
D’enlever cette haine 
De changer tes pensées
Mais, rien à faire, tu étais épuisée
Des hommes qui te courraient après
Des femmes qui t’humiliaient
De tout cet enfer que tu vivais
Physiquement tu étais là
Mais ton âme dans l’au-delà
Je t’ai attendu impatiemment
Rêvant de quelques instants
De bonheurs
Ou de malheurs
Peu importe
L’important c’est que je sois à ta porte
Prêt à te prendre
Pour te détendre
Mais, hélas, je suis en retard
De quelques secondes comme par hasard
Je regarde je vois
Mais ne parle pas
Ceci est plus grand que moi
Je pense à quoi faire quoi dire
Je n’y peux rien



 

Vérité et confessions

L'obscurité a pris possession de nos âmes
Elle nous a mené sur des chemins silencieusement angoissants et douloureux
Nous sommes devenus esclaves de cet empire
Et nous qui espérons qu'à l'aube les rayons de soleil nous enlaceront avec chaleur
Hélas
Le soleil est lui-même devenu esclave de cet empire
Hélas
Nos âmes sont envahies par le mal du siècle
Nous sommes devenus comme des gouttes de pluie qui finissent par s'évaporer
Sans laisser de trace de leur voyage sur terre
N'est-ce pas triste cela ?
A quoi bon être le seul à vouloir changer d'empire ? On dit que le changement est sinistre
Mais plus sombre que l'obscurité dans laquelle nous baignons?
 

N.B : J’écris cette lettre étant une jeune fille qui s’appelle Scarlet, une nouvelle pensionnaire à l’hôpital.

Cher Oscar,
Je suis maintenant résidente dans la chambre de l’hôpital où tu avais passé tes derniers jours. Je m’appelle Scarlet, j’ai 8 ans et j’ai le cancer comme toi. En plus, je suis orpheline et je n’ai personne pour prendre soin de moi. Bon tu connais la vieille dame rose qui a un âge de trois chiffres, enfin je ne me rappelle plus c’était quoi ce nombre mais bon. Elle m’a beaucoup parlé de toi. Et la vieille a gardé les lettres que tu avais écrites auparavant. Je les ai lues et je voulais te dire que tu étais un enfant très courageux. Tu manques à tout le monde ici, on parle chaque jour de toi et tous commencent à pleurer. Moi, je suis triste de ne pas avoir eu la chance de te connaître, mais c’est la vie, que pouvons-nous faire ? Bon maintenant je ne vais pas te mentir, je t’écris pour une raison. Le docteur a dit que dans deux jours, on me fera l’opération mais on ne sait pas si elle va réussir et je suis un peu inquiète. Donc je voulais te demander : comment se passera cette opération ? Aurais-je mal ? Combien de temps je vais rester endormie ? Si elle échoue, que feront les autres ? M’abandonneront-ils ? Et je voulais aussi te demander si je pouvais, moi aussi, écrire à Dieu. Bon je ne vais pas trop tarder pour que tu ne t’ennuies pas.
P.S : Est-ce vrai que mourir c’est plus rapide que s’endormir ?
                                                                                                                                                                       Bisous,
                                                                                                                                                                                Scar.

 

Cher Oscar,

Cher Oscar,
Je m’appelle Hoda, j’ai presque ton âge, j’étais très touchée par ton livre et ton histoire, et je voudrais te dire que tu m’as appris beaucoup de choses. Je ne te dirais pas tout car on en finira jamais.
Avant de commencer par ce que j’ai appris de ta vie, je voudrais te dire qu’en lisant tes lettres, j’avais les mêmes sentiments que tu avais et je pense même que je les ai sentis plus que les autres personnes qui ont déjà lu ce livre car je vis une situation qui est très proche de la tienne. Moi aussi je suis malade ; j’ai un problème au cœur. Je suis un peu comme toi n’est-ce pas ?

Cher Oscar,
Cher Oscar,
Après avoir longtemps réfléchi sur le contenu de cette lettre, j’aimerais m’adresser à toi pour te dire que j’ai appris pleins de choses de ta vie. D’abord je voudrais te dire que j’ai autant hésité à t’écrire cette lettre qui marque mon cinquième essai. J’espère que tu pourras comprendre que c’est difficile d’écrire une lettre tout en sachant qu’aucune réponse ne sera donnée.

Après la lecture de ce livre, j’aimerais rendre ton histoire populaire, la faire passer aux enfants malades comme toi tout en leur donnant l’espoir, mais je ne veux pas qu’on se souvienne de toi comme d’un petit garçon mort de la leucémie. Tu es un exemple qui montre que la vie est précieuse non pas parce que la tienne s’est achevée prématurément, mais parce que tu étais un enfant comme les autres, avec un avenir prometteur. Je ne veux surtout pas qu’on s’apitoie sur ton sort, car tu ne l’as pas fait.  

Revenons à ce que tu m’as appris de ta vie. Il y a beaucoup de choses, je vais en citer deux. La première c’est de ne jamais rien abandonner, de toujours persévérer même si nous rencontrons beaucoup d’obstacles sur notre chemin ; c’est la chose qui m’a le plus inspirée. La deuxième chose c’est que la vie ne s’arrête pas sur quelque chose de précis ; on doit vivre comme tout le monde, comme tous les enfants de notre âge, comme si de rien n’était mais en même temps on ne doit pas baisser les bras et dire que c’est une maladie qui vivra avec nous sans prendre des précautions. Non ! On doit vivre avec la maladie mais en prenant toutes les précautions nécessaires.


      Merci Oscar !!
Hala. 



 
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